2.C Établissement et intégration
C.6 How is education treated?
(iii) À quelles exigences les réfugiés parrainés doivent-ils répondre pour s’inscrire dans des établissements d’enseignement primaire, secondaire et postsecondaire?
Comment le Canada le fait
Il est obligatoire pour les enfants d’aller à l’école primaire et secondaire jusqu’à ce qu’ils atteignent l’âge de seize ou dix-huit ans (selon la province) ou qu’ils décrochent leur diplôme d’études secondaires. Pour inscrire leurs enfants dans les écoles primaires ou secondaires, les réfugiés doivent fournir une preuve d’âge, d’adresse, de garde, de statut d’immigrant et un dossier d’immunisation de l’enfant. Dépendamment de leurs capacités linguistiques, il est possible d’inscrire les enfants dans des classes spécialisées afin d’améliorer leurs habiletés linguistiques avant de les faire passer dans des classes ordinaires.
Pour accéder aux établissements d'enseignement postsecondaire, les individus doivent habituellement détenir un diplôme d’études secondaires ou l’équivalent, puis répondre à certaines exigences de programme, comme des cours préalables et une moyenne pondérée cumulative minimum. Les établissements d'enseignement postsecondaire exigent des frais, qui varient selon la province, le type d’institution et le programme. Les universités, les collèges et d’autres organisations offrent un certain nombre de programmes et de bourses d’études afin d’aider les réfugiés qualifiés à accéder aux études postsecondaires.
L’enseignement scolaire est obligatoire jusqu’à l’âge de dix-huit ans en Ontario, au Nouveau-Brunswick et au Manitoba, et jusqu’à l’âge de seize ans dans les autres provinces et territoires, ou jusqu’à ce que les enfants décrochent diplôme d’études secondaires. Au Québec, les enfants doivent maîtriser le français avant d’entrer dans le système d’écoles publiques. Il existe des programmes de transition pour faire en sorte que les réfugiés et les autres immigrants développent des habiletés linguistiques avant de commencer à aller à l’école conventionnelle. Le Literacy Enrichment Academic Program (LEAP), mis en œuvre par le conseil scolaire du district de Toronto, ainsi que le programme Literacy, English and Academic Development (LEAD), mis en œuvre par le Conseil scolaire de Calgary, en sont des exemples. Il s'agit de cours de langue spécialisés et intensifs pour enfants réfugiés, qui visent à les intégrer à une classe régulière.
Certains cours aux adultes peuvent exiger une évaluation des compétences linguistiques, tels que les programmes d’anglais financés par le gouvernement ainsi que les formations de collèges, d’universités et d’ordres professionnels. Les réfugiés doivent faire évaluer leurs titres de compétences étrangers afin de déterminer leur équivalent dans le système d’éducation postsecondaire canadien. Les organisations comme l’International Credentials Assessment Service et la World Education Service aident à évaluer les titres de compétences étrangers et à les comparer aux exigences des établissements d’enseignement postsecondaire canadiens.
Grâce aux services financés par le programme d'établissement du Canada et à ceux des organisations de services d’établissement, les travailleurs en établissement aident les réfugiés à dresser un plan en vue d’obtenir d’autres titres de compétences. Ces services consistent notamment à aider les réfugiés à accéder à des formations linguistiques et à trouver la formation adéquate selon leurs habiletés (p. ex., une formation en informatique). Les adultes réfugiés qui ne disposent pas des compétences équivalentes aux études secondaires peuvent se préparer à passer le test de connaissances générales afin d’obtenir un diplôme d’études secondaires.