2.C Établissement et intégration
C.3 Quel est le traitement accordé à la recherche d’emploi et à la formation?
(iii) Comment les répondants peuvent-ils aider les réfugiés à trouver un emploi?
Comment le Canada le fait
En vue de faciliter l’accès au marché du travail pour les réfugiés qu’ils parrainent, les répondants peuvent les aider à accéder aux services d’établissement dans leur région, leur donner des renseignements généraux sur le marché du travail canadien, et les assister dans la planification d’emploi, la recherche d’emploi, la rédaction de leur curriculum vitae, la préparation aux entrevues, et le recours au réseau personnel du répondant pour aider ces réfugiés à entrer en contact avec des employeurs.
Les groupes répondants s’engagent à aider les réfugiés parrainés à trouver un emploi. Dans le cadre de leur plan d’établissement, les répondants doivent démontrer qu’ils envisagent d’inscrire les réfugiés qu’ils parrainent auprès des organismes locaux d’établissement offrant diverses mesures d’aide, y compris des services liés à l’emploi (voir 2.C.3(ii)). Les répondants peuvent également expliquer aux réfugiés que pour faciliter leur recherche d’emploi, ils pourraient avoir besoin de formation professionnelle, d’une mise à niveau de leur profession ou de leur métier, de renouveler leur certification, ou d’acquérir de nouvelles compétences en informatique, en service à la clientèle, en hospitalité, etc. Le contact avec les organismes locaux d’établissement ouvrira aux réfugiés parrainés l’accès à une gamme d’ateliers, de séances de formation, de conseils et de possibilités de bénévolat, de mentorat et d’emploi qui les aideront à se trouver un emploi.
Les répondants peuvent également aider les réfugiés dans leurs démarches suivantes : la rédaction en style canadien de leur curriculum vitae et de leur lettre de présentation; la compilation d’un portfolio (s’il y a lieu); la navigation sur les sites d’emploi en ligne et dans les petites annonces; l’accès aux applications; les moyens de surmonter les obstacles qu’ils rencontrent dans l’accès au marché de l’emploi canadien, notamment les problèmes associés à la communication interculturelle et l’utilisation des qualifications et compétences existantes.
Les groupes répondants sont souvent composés de particuliers qui présentent des antécédents diversifiés et disposent de réseaux professionnels étendus dont ils devraient se servir pour aider les réfugiés à trouver du travail. Les répondants devraient encourager les employés qui appartiennent à leurs réseaux à embaucher des réfugiés et à créer des milieux de travail qui non seulement tireront profit du travail des réfugiés, mais contribueront aussi aux résultats généraux de leur intégration, en leur offrant, par exemple, des horaires de travail flexibles pour favoriser la formation linguistique et les soins aux enfants, des services d’un interprète durant les processus d’entrevue, des possibilités de jumelage avec d’autres employés pour leur apprentissage du travail, des subventions au transport, des bourses d’études et des ouvertures d’emploi à leurs enfants, et la possibilité d’intégrer leur formation linguistique à la structure du travail.
Les répondants doivent se rappeler que s’ils sont tenus de les aider à se trouver un emploi convenable, le travail n’est pas obligatoire pour les réfugiés (voir 2.C.3(iv)). Les répondants devraient faire preuve de circonspection lorsqu’ils offrent un emploi à des réfugiés, parce que ceux-ci pourraient se sentir obligés d’accepter. Les répondants s’engagent à fournir aux réfugiés parrainés jusqu’à 12 mois d’aide au revenu, et ils devraient respecter la dignité des réfugiés et leur liberté de prendre leurs propres décisions d’emploi. Les réfugiés ne devraient jamais être forcés d’accepter des emplois dont ils ne veulent pas.